Thérapie endodontique, étude de cas numéro: 49821617
Avant d'entreprendre une préparation canalaire il est important de se faire idée la plus précise possible du type de configuration à laquelle nous avons à faire. La superposition radiculaire et la stature de ce patient ne nous permettait pas ici radiologiquement d'y parvenir. Nous avons cependant pu sentir un blocage dans les 3-4 derniers mm apicaux avec notre premier instrument. L'apex a pu être atteint en accentuant la coubure des derniers mm de la première lime endodontique. Cette simple intervention nous à permis de confirmer l'existence de courbures apicales à petit rayon dans les canaux vestibulaires des deux molaires.
Ce n'est qu'une fois le parage et l'obturation des systèmes canalaires terminés, que les crochets apicaux ont pu être rendus visibles à la radiographie. Ces courbures sont très sévères, et, pour l'endodontiste, ou celui qui en exerce l'activité de façon quotidienne, le choix du bon instrument revêt une importance capitale afin d'éviter certains des effets iatrogènes suivants:
Perte de la perméabilité, stripping avec ou sans perforation de la paroi interne de la courbure, Zipping ou agrandissement de l'ouverture du foramen, formation d'une butée, création d'un faux canal et fracture d'un instrument inapproprié.
Les calculs et les règles du Docteur John P. Pruett (Université de San Antonio au Texas, 1997) qui ont contribés à prévenir la fracture des instruments NiTi:
C'est en positionnant un cercle tangent à la fois à l'axe principal du canal et à l'axe de la trajectoire de l'extrémité canalaire apicale que Pruett a pu calculer les différents degrés de courbure apicale et ainsi déterminer certaines règles relatives à la fatigue cyclique des instruments en Nickel Titanium en rotation continue. Plus le rayon de courbure dans le canal est petit, moins cela prendra de temps ou de cycles avant que l'instrument en NiTi ne fracture. Plus l'instrument est de gros diamètre apical (40 versus 30) plus l'instrument fatiguera rapidement et se fracturera. Le rayon de courbure, l'angle de courbure et le diamètre de l'instrument sont des facteurs influençant de façon plus importante la fatigue cyclique que ne saurait le faire sa vitesse de rotation.
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